Revue de presse laïque:
Nous nous félicitons des prises de position suivantes :
Le 6 mars dernier avait lieu la première réunion publique de l’Union des Familles Laïques des Alpes-Maritimes : Y sont notamment intervenus :
- Philippe Isnard, animateur de l’association « Laïques » et du site www.LAICITE.biz, pour dénoncer un certain nombre d’entorses à la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l’Etat, en Région PACA. Quelques extraits :
« Liberté du culte ?
Regardons ce qui se passe dans les Alpes-Maritimes à Nice. Vouloir interdire le principe de la construction d’une mosquée (comme semble le faire la mairie de Nice), ce n’est pas laïque, c’est même une atteinte à la liberté du culte ! En respectant les règles de l’urbanisme et en ne bénéficiant d’aucune aide publique, tout lieu de culte doit pouvoir être construit. Quand à la provenance des fonds : regardez les Mormons et autres Evangéliques : leur demande-t-on d’où proviennent leurs fonds ? La loi c’est pour tout le monde ou pour personne!
« Communautarisme & Caritatif à Nice
Toujours à Nice, la Banque Alimentaire, organisme caritatif à caractère public fait une expérience avec l’accord de l’Etat : la confection et la distribution de produits « hallal », donc consacrés par une religion. Une seule ! Pragmatisme anglo-saxon du style de M. Blair. De quoi apporter de l’eau au « moulin communautariste, ce qui ne peut qu’amplifier le racisme.
- Brigitte Bré-Bayle, administratrice de l’UFAL nationale et présidente de l’UFAL Aix-Marseille, a quant à elle, sur le thème «Combat féministe et combat laïque», énuméré les différentes situations où la laïcité permet aux femmes de se prémunir des coutumes et dogmes qui cherchent à opprimer la femme en premier, dans le monde. Progressiste, la laïcité l’est aussi lorsqu’elle accompagne les luttes des femmes pour leur émancipation : refus du voile religieux lorsqu’il est ressenti comme une oppression, défense de l’IVG comme une liberté pour la femme de disposer de son corps.
Nous nous réjouissons que le journal Charlie-Hebdo ait gagné le procès que lui avaient intenté l’UOIF (Union des Organisations Islamiques de France) et la Mosquée de Paris, suite à la publication de caricatures brocardant l’intégrisme islamique. Le jeudi 22 mars, la 17ème chambre du tribunal correctionnel de Paris a statué que, dans une société démocratique, le blasphème ne saurait être considéré comme un délit, et que l’islam peut, au même titre que les autres religions, être sujet à critique et à débat.